Repenser la différence des sexes

J’ai failli oublier le mode de publication des vidéos Dailymotion… et croire que cela venait de la modification de la procédure WP. Comme quoi il ne faut pas trop s’éloigner du blog…

Voici une excellente vidéo, avec une magnifique Sylviane Agacinsky , vous ne verrez pas le temps passer. Au là du fait qu’elle soit bien dans l’air du temps, je pense qu’il faut aller plus loin dans la compréhension du féminisme radical (lesbien) qui n’a plus rien à voir avec le féminisme originel, si l’on veut éviter de tomber dans le piège de toutes ces couleuvres que « la gauche la plus bête du monde » veut nous faire avaler. Et en savoir plus sur l’idéologie qui s’impose de force comme matière incontournable pour la transmission du Gender dans les livres de SVT de première, à tous les ados de France et de Navarre. Je vais m’atteler à la construction d’une page entière sur ce sujet avec tous les liens et les vidéos contradictoires que j’ai trouvé sur le net, pour rassembler tout ça en un seul endroit !

Les femmes et le pelage…

Les femmes et la contradiction…

Les nanas ont perdu un boulon… Plusieurs sans doute…

Ou alors c’est la blonditude intérieure ?

Elles veulent le partage des tâches… Elles l’ont obtenu !

Elles veulent que les mecs suivent (la mode gay) d’enlever tous ces poils qu’elles ne veulent pas voir…. Ils s’épilent !

Alors expliquez-moi pourquoi elles se plaignent de les voir perdre de la vigueur au lit ???

J’aurais pu dire aussi « les femmes et la logique » !!

Mais ce qui se cache derrière est moins drôle : c’est la souffrance des hommes. J’ai trouvé ce matin cette vidéo sur « la folie du féminisme en Suède», et lorsqu’on sait à quoi sert le féminisme dans notre « monde évolué », on a vite compris ce que représente le poids de la souffrance des hommes, pour des nanas comme Forrest Caro…

Mais la bonne nouvelle c’est qu’il n’y a pas d’homme au service de Forrest Caro, elle se paye une femme de ménage. Jusqu’où va se nicher le féminisme tout de même !!

Par le bout du nez !!!

Nous allons reprendre la problématique à la base, parce que j’ai constaté que quelques uns (unes) n’ont pas compris ce qui était réellement en jeu aujourd’hui : le monde que vous avez voulu construire pour vos enfants, l’espoir d’un monde meilleur pour eux lorsque vous les avez mis au monde. Ce monde meilleur qui n’existe plus que dans vos rêves…

Il y a quelques dizaines d’années déjà que certains « intellectuels » de la stratosphère mondiale, plus précisément étasunienne, ont décidé de manière autant arbitraire que radicale, que la (leur) Terre était trop belle pour la laisser se surpeupler, et qu’il n’y aurait jamais rien à faire pour que « ces cons » (les pauvres) arrêtent de baiser et de se reproduire…

« Ces cons là polluent beaucoup trop (notre) la planète Terre », sous-entendu « les pauvres » (en raison de tous les déchets que les humains produisent qui détruisent (notre) le paysage, et autres fadaises).

« Il faut toujours cultiver la Terre pour (les) nourrir, couper du bois pour (les) loger, (les) soigner, (leur) filer du pognon, (ils) se font constamment la guerre ou (ils) nous cherchent des noises, et en plus, c’est ruineux, (ils) commencent à défiler dans la rue pour avoir des augmentations de salaire tous les ans. La (notre) Terre ne tiendra plus longtemps, c’est à n’y pas tenir, il faut faire quelque chose. »

« Comment se débarrasser des pauvres, se sont-ils demandé » ?

Je ne saurais ici vous énumérer tout par le détail, parce que je suis loin de tout savoir moi-même. Je peux simplement vous citer deux exemples contradictoires en apparence et pourtant significatifs pour éviter de faire un article de trois pages, dont vous vous lasseriez vite. Mais souvenez vous de cet article sur le HIV, et la suspicion de complot visant à éliminer (on ne va pas commencer à avoir peur des mots sur ce blog) une bonne partie de la population mondiale !

Deux exemples devraient vous faire réfléchir. Pour le Sras, nous étions dans le cas d’une possible pandémie mondiale hors de contrôle. Il y a eu un branle-bas de combat parce que personne ne pouvait dire qui serait touché, ou pas. Des riches et puissants… ou pas ? Vous y êtes ?

Moralité il y a eu des pays en quarantaine et la pandémie a été rapidement circonscrite. Pour le HIV, il en a été tout autrement. La population « cible » était en pleine revendication des droits, et nous sortions tout juste de la révolution des mœurs des années soixante-dix, Beatniks et autres. Il était déjà « interdit d’interdire », voilà que nous arrivait l’interdiction de « stigmatiser »… Et à aucun moment il n’a été question de mettre en quarantaine les premiers malades pour protéger le reste de la population. De la population « cible », on est vite passé à la population hétéro par la courroie de transmission des bisexuels qui faisaient un petit tour au Bois de Boulogne avant de rentrer chez bobonne. Je schématise parce que je n’ai pas le temps de faire le recensement de tous les lieux de plaisir…

Trente ans après, le virus est une grande réussite planétaire qui a certainement dépassé de loin tous les espoirs. Les labos gagnent un argent fou avec la tri et quadri-thérapie, et la Sécu est dans le rouge. Il y a bien des malades qui meurent, mais il y a tous les ans tellement de contaminations nouvelles, que c’est devenu une vraie mine d’or… Je fais express de pousser le bouchon un peu loin, mais, n’est-ce pas la réalité ???

Et nous arrivons à la dernière idée à la mode. S’il n’y a pas moyen d’empêcher les pauvres de baiser, il y a peut-être moyen de réduire la population mondiale en les empêchant de se reproduire… Cette toute nouvelle « idéologie du gender », qui est présentée comme une « science » est enseignée dans les livres de terminales, matières SVT (parce qu’ils n’ont pas du obtenir les autorisations de le faire plus tôt) apprend aux ados que ce n’est pas parce qu’on a un zizi qu’on doit obligatoirement être un homme, et que ce n’est pas parce qu’on n’en a pas qu’on est obligée d’être une fille !!!

Si j’ajoute à ça , j’enfonce le clou bien profond pour qu’il ne subsiste pas de doute dans votre esprit, que les associations « féministes » (traduisez tenues par le mouvement), proclament à tout va dans les émissions de téloche (parce que parler de « télévision » à ce stade c’est gâcher) « que les garçons sont tous des cons, violents et violeurs » (je reprends mot pour mot le discours de la dernière connasse que j’ai entendue en deuxième partie de soirée), et « qu’on a le droit de choisir » avec qui on veut vivre, ou « qu’on n’est pas obligée de supporter un homme »… Je vous laisse imaginer ce qui peut se passer dans les cervelles immatures des ados dans les lycées ou dans les FAC, où ils sont soumis, comme par hasard, aux assistantes sociales du lobby qui exercent aussi dans les bureaux du « planning familial »… Comme c’est bizarre, vous avez dit bizarre…

Comme si ça ne suffisait pas, allez donc vous promener dans un kiosque à journaux, rayon fille (modes et fanfreluches), ne serait-ce que pour jeter un œil aux couvertures de ces torchons pour soi-disant décérébrées, je vous assure qu’il n’y a pas une semaine ou le sujet « des sexualités » n’est abordé…

Entendons-nous bien. Je ne parle pas ici de l’homosexualité naturelle, de celle qui serait écrite dans la biologie de l’individu, et qui n’est pas critiquable.

Je parle de cette épidémie d’homosexualité de propagation (de propagande), particulièrement féminine, construite sous notre nez sur la haine de l’autre sexe. Il ne s’agit plus seulement de « guerre des droits », même si elle est agitée sous notre nez tous les jours, il s’agit bien de mettre en application au plus tôt l’idéologie du GENDER, dont je vous laisse ici un court extrait pour vous mettre en appétit.

« Or que nous dit par exemple le texte de Gender Perspective in Family Planning Programs sur l’utilité du gender : «  Pour être effectifs à long terme les programmes de planification familiale doivent moins chercher à réduire la fertilité au sein des rôles de genre existant, qu’à changer le rôle de genre afin de réduire la fertilité ». Ce texte daté du 20 octobre 1992, émane d’un organe technique de l’ONU du nom de UNFPA ( United Nations for Population Aid). C’est clair. La reproduction doit être réduite d’autorité en faisant changer les gens d’orientation sexuelle. Le Dr Gertrude Mangella, présidente du Parlement panafricain déclarait le 22 novembre 2008:« La reproduction est comme un esclavage enchaînant les femmes » (Reproductrion is same enslavement that chains women). Le 22 janvier 2007 s’est tenue un colloque à la mairie de Paris sous les auspices de M. Delanoë, maire et dirigé par Mme Hidalgo, 1ère adjointe, Thème principal: « Vers une procréation sans femmes ».  Et en juillet 2008 paraissait un ouvrage de Corinne Maier intitulé No Kids (pas d’enfants). Ce fut un succès de librairie qui concrétise bien cet espèce de suicide collectif de la société. Ainsi la revendication féministe à l’origine de l’idéologie du gender – Simone de Beauvoir affirmant qu’on devient femme par choix et non par état – est prégnante plus que jamais. » L’article complet ici 

Sauf que je ne pense pas que Simone de Beauvoir en aurait fait cette traduction extrémiste (un homme peut devenir femme et inversement). Je pense qu’elle a voulu dire « on devient femme en grandissant », ce que les filles d’aujourd’hui ne font plus !!!

Pour finir, mon souhait est, à ce jour, que vous regardiez les jeunes autour de vous avec un regard un peu moins naïf, parce qu’ils ne sont pas si innocents qu’ils veulent vous le faire croire, et que vous commenciez à vous poser la bonne question (la seule qui mérite d’être posée en définitive) : « est-ce que cette fille est VRAIMENT lesbienne » ???

Ce sont souvent les filles qui sont touchées, parce qu’elles font généralement les mêmes conneries que les copines, c’est pratique. Et puis parce « con » leur a dit que « les hommes étaient tous des cons », « que ce n’était pas grave de coucher avec une personne de même sexe », et, « qu’un gars ou une fille c’était pareil »… Et puis parce que les gars protègent leurs arrières si vous voyez ce que je veux dire…

Enfin il y a le militantisme. Voyez-vous, à votre place je me demanderais pourquoi il y a autant d’ados dans les manifs pour le mariage homo… Si ce n’est parce « con » leur a demandé d’y aller, parce qu’il faut faire voir aux journaleux et aux téloches, « qu’il y en a beaucoup (de militants) et que la loi doit s’adapter aux nouvelles pratiques sexuelles »…

Mais bien sûr il a été vivement recommandé aux jeunes filles de « ne pas se laisser faire par leurs parents », de leur dire « qu’elles étaient lesbiennes », et non pas qu’elles l’étaient devenues par choix passablement induit, sans quoi elles se seraient faites remonter les bretelles je pense, et puis il y aurait très peu de monde si disposé à aller arpenter les avenues en soutenant ceux qui se sont introduit dans l’esprit des jeunes. Les parents, instrumentalisés par ricochet, ne pourraient pas être utilisés comme ils le sont aujourd’hui pour défiler, parce les parents en révolte se seraient défilés. Et nous n’en serions pas là aujourd’hui !!!

J’aimerais que vous attendiez quelques heures avant de mettre un commentaire, le temps de bien regarder les liens, celui de la réflexion pour bien saisir toutes les implications, et veuillez me pardonner pour la longueur inhabituelle. Je vous remercie !

De l’influence du Nouvel Ordre Mondial dans…..

…. la réduction de la population mondiale en éliminant les plus pauvres, avec comme courroie de transmission, entre autres, la suspicion que la reconnaissance de l’homosexualité entre dans une stratégie globale parce qu’elle ne se reproduit pas ! 

Ou alors il faudra cracher au bassinet et passer par le très lucratif utérus artificiel…

Ces quelques mots sont destinés à accompagner un lien, parce que l’article va encore plus loin que moi dans le changement de société en préparation et la fabrication des pauvres réunis. Il y a en particulier un passage sur la baisse de niveau dans l’enseignent en France, avec comme sous-entendu que l’Ambassade US « surveillerait » que nos programmes d’histoire « ne soient pas trop nationalistes ». Donc davantage axés sur l’Europe, les USA, l’Afrique, et j’en passe…

Mais là je suis restée sur le Q, et si cela m’est arrivé dans le passé, je ne m’en souviens même plus tellement c’est loin… L’affaire est sérieuse !

Un autre lien, pour ceux qui ont entendu parler de la rupture du barrage de Fréjus, et de l’absence d’indemnisation des populations près de 40 ans plus tard, dans l’espoir que moins il en restera et plus on fera des économies pour peu que l’on oublie encore sous le coude… L’info serait passée inaperçue si un blog sur « Le Monde » n’avait relayé dans les réseaux sociaux !

Tenez-vous bien, aux dires des services secrets de la RFA, il « s’agirait » d’un attentat du FLN… Le documentaire ARTE complet ici. Et l’on voudrait nous faire croire après ça que nous sommes en sécurité en France avec nos centrales à la … Vous voyez ce que vous mettez à la place des points de suspension, mais pour ma part je ne vois que trois petites lettres bien explicites !! 

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L’heure tourne, les nuages s’assombrissent… Et tous mes voeux !

L’heure est venue de prendre un tournant…. Et de vous souhaiter mes vœux de bonne et heureuse année avant d’arriver à la date de péremption pour me trouver dans l’obligation de passer à ceux de 2014. Que voulez-vous, j’hésite encore et toujours entre silence (parce j’ai l’impression de l’inutilité du blog) et « vraie vie » où j’occupe mes jours à des plaisirs terrestres ordinaires : couture, tricot, confitures…

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Et puis il n’y avait rien à dire dans le no mans-land hollandiste…

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De quelque façon que je retourne le problème, je ne peux pas continuer ce blog tel qu’il est. C’est un blog contre le gouvernement qui a précédé celui-ci, et tous les articles parlent de la politique de Sarkozy…. Alors le mieux est sans doute de continuer dans un autre ailleurs ??

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Arrêter le blog voudrait dire que tout va bien, et nous savons tous que c’est faux. C’est même exactement le contraire, en un peu plus de 6 mois, Hollande est arrivé aux deux extrêmes : ne rien faire sur les vrais problèmes, et tout faire pour cacher son incapacité en emmerdant le peuple français avec le fusible des minorités…

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Qu’con se le dise, l’urgence de Normalitout c’est de s’occuper du cul de tout un chacun… c’est dire si ça fouette grave… Et puis il faut bien remercier Pierre Bergé à propos du financement de sa campagne autant que celle de ces prédécesseurs malheureux aux élections… Vous ne croyiez tout de même pas que 20 années mili-tantes c’était cadeau pour la cause du socialisme tout de même. Tout s’achète, y compris et surtout la conscience de nos élus ?

C’est du suicide politique dans les deux cas :

1/ Les grandes gueules qui faisaient les beaux jours dans les médias pour critiquer la politique de Sarkozy sont devenues inaudibles… Tels Duflot qui ne flotte même plus, et Montebourg, notre célébrissime ministre du redressement improductif. Quand aux autres on se demande bien quelle est leur utilité dans cette gestion calamiteuse, en dehors d’être bien contents d’avoir les places et les pépètes… pour faire les marioles. Ils ne sont même pas assez intelligents pour avoir l’honnêteté de reconnaître leur incompétence sur les véritables enjeux du futur !

2/ Les vrais intégristes de ce gouvernement sont tellement à l’œuvre que plus rien ne sera possible pour la gauchitude après ça… Bienvenue dans le meilleur des mondes de la présidence « normale » !!!

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Utérus artificiel illégal, et activité commerciale de conception externalisée, l’éthique ne tique pas…

Je ne sais pas si vous avez bien regardé la vidéo du dernier article… Mais elle m’a donné l’envie de m’intéresser à un scandale E-NOR-ME sur l’expérimentation des utérus artificiels à l’usage des humains en toute illégalité.J’ajoute, à ce que j’ai exprimé à ce sujet, qu’il y a des questions à se poser devant le refus de la dite clinique de rendre les enfants aux parents, et se demander ce qu’ils font des corps… Mais que je suis donc mauvaise langue…

Voir l’article ici

Mais, en y réfléchissant depuis à la suite du commentaire de Néo, mais également en raison des remarques faites dans la vidéo à propos de « COMMERCE », j’en suis venue à l’utilisation que des personnes malintentionnées pouvaient être tentées de faire de ce qu’il faut bien appeler : « MATÉRIEL HUMAIN »… et étudier de plus près la question.

Car, le point commun entre l’utérus artificiel et externationalisation de grossesse, c’est le « mal d’enfant » que la société moderne individualiste et déshumanisée refuse d’admettre en tant que fatalité, mais revendique comme étant un « droit ». Par contre, si tant est que l’on puisse parler de « mal d’enfant » pour les occidentaux (riches si l’on veut bien oser de faire la comparaison avec les femmes indiennes qui louent leur ventre), nous serons bien obligés d’utiliser un jour les vrais mots, tels que : « enfants médicaments », « exploitation des pauvres », et « droits des femmes des pays pauvres »… Comme vous allez pouvoir en juger dans la description des conditions de vente !

Je crains, et c’est mon côté mauvaise langue qui parle encore, que toute cette histoire ne nous revienne en pleine figure dans les siècles futurs, ou l’on risque de parler des occidentaux comme étant ceux qui auront exploité la misère des femmes dans les pays pauvres. A mon humble avis, c’était bien assez avec l’esclavage et il n’était pas besoin d’en rajouter !! 

Parce qu’il faut voir un peu plus loin que les retombées financières de la vente à quelques milliers de familles en mal d’enfants, dont couples homos. Cela ne serait pas assez rentable pour compenser les années de recherche consacrées à créer ce produit de substitution au ventre maternel qu’est l’utérus artificiel… En arrière plan, pour expliquer les sommes engagées, il y a toujours cette vieille idéologie militaire de créer un soldat parfait… Et quoi de mieux que de créer des êtres humains venus au monde sans parents, sans famille, sans passé, sans avenir, sans humanité…. Je vous laisse méditer…

Marchandisation des enfants

On prépare le terrain à l’utérus artificiel !

Faites-moi un bébé aussi vite que possible…

Comment une entreprise californienne de maternité de substitution rationalise sa production en implantant, en Inde, les embryons de ses clients dans deux mères porteuses à la fois.

Le secteur florissant de la maternité de substitution internationale, où les Occidentaux se sont mis à recruter les femmes pauvres de pays en voie de développement pour qu’elles portent leurs enfants, a fait l’objet d’un gros buzz médiatique ces dernières années.

En général, la pratique est décrite comme un accord « gagnant-gagnant » entre les mères porteuses et ceux qui les embauchent ; les couples obtiennent le bébé qu’ils ont toujours voulu, tandis que les femmes des pays pauvres gagnent en une simple gestation l’équivalent de plusieurs années de leur salaire habituel. (En passant, quelques magouilleurs se remplissent les poches…)

Dans des histoires bouleversantes, on nous raconte comment des individus stériles, mais aussi des couples homos en mal d’enfants ayant du passer sous les Fourches Caudines de politiques d’adoption discriminantes (…), ont réussi à former des familles en pouvant se payer à l’étranger, le recours à des mères porteuses. Le Oprah Winfrey Show a même dépeint la pratique comme une formidable exemple de « solidarité féminine » par delà les frontières, célébrant ces « arrangements » comme « la preuve de la proximité réelle entre nos différents pays »… (Quelqu’un aurait un mouchoir ?)

Mais ne vous y trompez pas : il s’agit tout d’abord et avant tout d’un commerce. Et le produit vendu par ce commerce – l’externalisation d’une grossesse – s’accompagne aujourd’hui pour les clients (les futurs parents) de toute une gamme d’options personnalisables, d’assurances et de protections juridiques.

Voyez par exemple l’article du Wall Street Journal (WSJ) daté de décembre 2010 et titré « Assembling the global baby » (assemblage du bébé planétaire*), qui s’adressait à la célèbre PlanetHospital, une entreprise spécialisée dans le tourisme médical et basée à Los Angeles, devenue un des nombreux supermarchés de substitution à l’étranger et se mettant en quatre pour attirer des clients. « Nous prenons en charge tous les aspects du processus, comme un service de conciergerie », expliquait au STJ Rudy Rupak, fondateur de PlanetHospital. (*En général, le terme « assemblage est utilisé pour des montages mécaniques, hors nous parlons ici de vies humaines)

«Service de conciergerie»

L’article du WSJ ne précisait pas vraiment comment les droits des mères porteuses s’inséraient dans ce « service de conciergerie ». Mais par des interviews avec ses dirigeants, des informations encore disponibles sur le site de PlanetHospital avant sa refonte l’an dernier, et une plaquette « Maternité de substitution : des résultats avant tout » que distribue l’entreprise à ses clients putatifs, on peut commencer à s’en faire une idée plus complète.

La version de la plaquette que PlanetHospital m’a envoyée en juillet assure aux clients que chaque mère porteuse est « bien traitée ». Elles passent « toute la durée de leur grossesse dans la clinique, ou dans un centre contrôlé par la clinique », où leurs habitudes, traitements médicaux et régimes alimentaires sont scrupuleusement encadrés et surveillés. (Rien qu’en voyant « traitements médicaux » j’ai déjà les cheveux qui se dressent sur la tête…)

PlanetHospital promet à ses clients que, lorsque les mères porteuses sont d’anciennes fumeuses, « nous faisons en sorte qu’elles n’aient pas subitement envie de se remettre à fumer pendant leur grossesse » (et la drogue, et l’alcool, quelqu’un y a pensé ???). Comme de nombreuses autres cliniques et intermédiaires en maternité de substitution, PlanetHospital n’accepte uniquement des mères porteuses qui ont déjà eu des enfants au préalable.   

«Quatre tentatives offertes»

En outre, PlanetHospital offre à ses clients un moyen original d’accélérer leur projet familial : une option consistant à implanter leurs embryons dans deux mères porteuses à la fois. L’argument de vente de cette offre (qui s’appelait précédemment le « forfait Inde ») : l’implantation simultanée dans deux mères porteuses augmente les chances d’une imprégnation immédiate et diminue le délai d’attente pour un bébé. Comme on pouvait le lire sur le site de l’entreprise. (Et si deux enfants viennent au monde, qu’est-il fait du deuxième ? Patience la réponse arrive…)

L’une des innovations de PlanetHospital fut de penser à effectuer régulièrement des FIV sur deux mères porteuses en même temps et d’augmenter ainsi les chances de grossesse de plus de 60%. Aux États-Unis, embaucher deux mères porteuses et leur faire subir une FIV à chacune serait financièrement prohibitif, mais PlanetHospital a négocié ses tarifs avec une « prestigieuse clinique indienne », où les couples peuvent non seulement obtenir deux mères porteuses, mais aussi quatre tentatives. (C’est-y pas mieux comme ça ?)  

Évidemment, cette méthode peut aussi faire qu’un couple se retrouve avec plusieurs bébés croissant dans les ventres de plusieurs femmes. Il y a encore peu de temps, si les deux mères porteuses tombaient enceintes – ou si l’une d’elle attendait des jumeaux – les clients pouvaient choisir d’avorter la grossesse surnuméraire ou de procéder à une réduction embryonnaire, suivant le nombre de bébés qu’ils désiraient ou qu’ils pouvaient se payer. (SIC)

Comme on pouvait le lire sur le site de PlanetHospital,

« Pour répondre simplement à cette question, c’est à vous de voir et de décider ce que vous avez envie de faire. Vous pouvez décider d’avoir tous les enfants (ce qui vous reviendra un peu plus cher évidemment…), ou vous pouvez demander une réduction embryonnaire ». (Ben voyons !)

Par mail, Rudy Rupak m’a expliqué que son entreprise ne permet plus à ses clients ni les réductions embryonnaires ni les avortements, sur avis de ses avocats… Ces derniers craignant que cela ne s’ouvre sur de « vilains débats » car les autorités indiennes envisagent la possibilité de réguler la maternité de substitution dans leur pays. « Si un client veut deux mères porteuses, il devra accepter que les deux tombent enceintes », m’a-t-il écrit. (Et passer à la caisse…)   

Des Indiennes «gagnantes»

Selon la grille tarifaire que PlanetHospital m’a fournie, son forfait le plus économique pour une simple grossesse de substitution s’élève à 28.000€. Pour le recours simultané à deux mères porteuses, les clients doivent débourser tout d’abord 15.500$ (12.150€), puis 19.600$ (15.350€) pour chaque mère porteuse tombant enceinte et menant sa grossesse à terme.(Et si l’une des deux, ou les deux, attendent des jumeaux au final, les clients devront s’acquitter, au minimum, de 6000$/4.700€ supplémentaires par jumeau…

Sur ces sommes, PlanetHospital rémunère ses mères porteuses entre 7.500$ (5.900€), et 9.000$ (7.000€). En comparaison, le coût d’une simple grossesse de substitution aux États-Unis peut atteindre 100.000$ [PDF] (78.350€), si l’on prend en compte les frais médicaux, avec environ 20.000$[PDF] (15.600€) revenant à la mère porteuse.

Rupak a souligné combien les mères porteuses indiennes sortaient gagnantes de cet arrangement. « D’aucun pourraient hurler à l’exploitation », m’a-t-il écrit dans son mail, « mais garder à l’esprit que le revenu moyen par habitant d’une [indienne]s’élève à environ 600$ (470€) par an. Elle se fait ainsi près de 12 fois son salaire annuel en étant mère porteuse » !

Il convient, cependant, de voir au delà des comparaisons économiques pour comprendre comment de telles transactions peuvent altérer les choix des mères porteuses. Par exemple, si l’une des mères porteuses indiennes de PlanetHospital souhaite ne pas mener sa grossesse à terme, tant pis pour elle !

Comme Geoff Moss, le vice-président des affaires générales et du développement commercial de la société, me l’a récemment expliqué : « si elles n’ont pas envie de mener la grossesse à terme, elles ne peuvent pas le faire, c’est stipulé dans leur contrat ». Et, selon lui, même si elles en avaient la possibilité, elles n’en useraient pas : « elles ont des enfants », a-t-il dit, « elles comprennent donc combien il est important pour ces personnes de devenir parents ». (Il ne vient même pas à l’esprit de ce gros c…que c’est pour des raisons alimentaires justement « parce qu’elles ont des enfants…à nourrir » !)

Externalisation :

Il est peu probable que l’interdiction que PlanetHospital fait peser sur les avortements décidés par les mères porteuses soit exportable aux États-Unis. George Annas, Directeur du Département de Droit de la Santé, Bioéthique et Droits de l’Homme au sein de l’Ecole de Santé Publique de l’Université de Boston, m’a dit en mail que, selon lui, « il n’y a pas moyen qu’une femme adulte et intellectuellement apte puisse un jour renoncer à son droit constitutionnel de mettre (ou de ne pas mettre) fin à une grossesse (ou de pratiquer une réduction embryonnaire), sans que cela soit cassé par un tribunal américain »

Il semble donc que les intermédiaires occidentaux en maternité de substitution profitent de l’externalisation de leur activité, non seulement parce qu’il y trouvent un «travail» moins cher, mais aussi parce que certains de leurs arrangements risquent de subir un examen juridique moins strict qu’aux États-Unis.(CQFD)

Moss m’a confirmé que les différences juridiques entre les deux pays faisaient de l’Inde une destination séduisante pour une entreprise de maternité de substitution. « Aux Etats-Unis, dans de nombreux cas, les mères porteuses peuvent décider sur un coup de tête de garder l’enfant, a-t-il déclaré. En Inde, tout est contractuel ». (C’est surtout que le législateur indien est sans doute moins « regardant » sur les droits des femmes pour leur petit commerce d’exploitation de la misère humaine !)

L’absence de contrôle des mères porteuses sur le cours de leurs grossesses continue jusqu’au jour de l’accouchement, selon la brochure de PlanetHospital. « Toutes les mères porteuses mettront leur enfant au monde par césarienne ». Pour Moss, il y a une raison à cette politique : « Nous pouvons ainsi programmer l’accouchement et permettre aux futurs parents d’assister à la naissance. Dés lors, si le bébé doit naître le 10 décembre, les parents peuvent préparer leurs formalités de voyage, prendre un avion jusqu’en Inde, et être là au moment de la naissance de leur enfant » !

La plaquette mentionne une autre raison : « les césariennes sont -bien plus sûres pour l’enfant et la mère porteuse ». Rupak m’a expliqué que, même si les mères porteuses peuvent refuser la procédure et accoucher naturellement, PlanetHospital a reçu les conseils d’obstétriciens indépendants confirmant qu’un accouchement par césarienne était le choix le plus sûr. (Et fi des complications opératoires nom di diou !)    

Questions pour la future santé des mères porteuses

Des défenseurs des droits des femmes et des experts en santé féminine pourraient s’inscrire en faux, car pour beaucoup, les césariennes sont plus risquées à la fois pour la mère et pour l’enfant, en l’absence d’autres complications. De plus, cette procédure rend les naissances vaginales ultérieures plus périlleuses et pourrait mettre en danger les vies de mères porteuses pauvres n’ayant pas accès à des soins hospitaliers lors d’accouchement futurs.

La brochure de PlanetHospital se termine sur une mise en garde destinée à leurs futurs clients et leur conseillant de ne pas faire trop de cas de commentaires négatifs sur l’entreprise qu’ils pourraient croiser sur internet. « La maternité de substitution est un sujet très sensible », explique la plaquette, « On ne parle pas de l’achat d’une voiture, c’est une vie que vous nous demandez de vous aider à créer »…  (Et un commentaire négatif en plus !)

Mais, si nous pouvons probablement tous être d’accord sur le fait que la commande d’un enfant n’a rien à voir avec l’achat d’une voiture, PlanetHospital continue sur une comparaison tout aussi improbable entre son activité et celle d’un célèbre marchand de chaussures en ligne. « Comme Zappos », conclut cette note, « nous voulons aussi ‘vous livrer du bonheur’, et la part la plus importante de cette mission consiste à maintenir notre intégrité »…   (Ben c’est pas gagné !)      

Des règles pour le commerce

Les bébés ne sont pas comparables avec les chaussures ou avec les voitures, bien sûr, mais le parallèle est révélateur. Des utérus sont aujourd’hui loués dans ce qui s’apparente à un marché mondial. Et avec l’apparition récente, dans des pays comme le Panama, le Guatemala, la Géorgie et la Grèce de nouvelles opérations transnationales de maternité de substitution, le nombre de grossesses impliquant des acteurs multinationaux et des intérêts lucratifs a toutes les chances d’augmenter.

Si les sociétés commerciales continuent à gérer la fabrication d’enfants comme une entreprise d’import-export, alors il est peut-être temps pour les gouvernements de se mettre à les traiter comme telle, en adaptant leurs procédures de protection et de contrôle à toutes les parties en présence. En attendant, en l’absence d’une réglementation efficace, les droits des mères porteuses sont achetés, vendus, et font l’objet de renonciations légales. »

(N’est-ce pas qu’il y a des ressemblances avec l’esclavage ?)

Auteur Douglas Pet, sauf mes commentaires entre parenthèses !   

Traduit par Peggy Sastre source ici


Définition de la Monkitude, plus quelques infos bien choisies…

Ce matin je vais vous expliquer ce qu’est la monkitude, du nom de la série américaine bien connue ! 

J’ai tendance à être un poil maniaque, et j’aime bien que le blog soit uniforme pour tout ce qui concerne la couleur et la police. C’est un réflexe acquis en raison des multiples changements intervenus sur WL en premier, dont moultes modifs de l’hébergeur…

Et puis, c’est plus pratique au cas où il viendrait à l’idée de vouloir changer de thème, de fond, ou même d’hébergeur pour ceux qui y pensent. En couleur « automatique », il n’y aura jamais de problème pour faire ces transformations !

Voilà donc pourquoi j’ai encore eu ma période Monk hier avec l’article en noir, passé en « jaune clair » pour la visibilité, et revenu ce matin en « automatique »…

Des petits aléas qui arrivent, et Duflot qui s’étale…

J’ai du mettre le dernier article en privé le temps de le modifier, car la police était illisible. Il est en ligne maintenant, et j’aurais mieux fait de tout reprendre à zéro, mais je ne voulais pas recommencer complètement les recherches pour les liens. Tout ça a demandé un peu de temps parce que « automatique » remettait la police en noir. Et j’ai (un peu) tendance à vouloir faire la loi avec la mécanique…

Au final je l’ai passé en « jaune clair » pour me sortir de l’ornière où je me suis pris les pieds, et c’est ce qui explique la légère différence lorsqu’on fait défiler la page d’accueil…. En cadeau un petit plaisir interdit pour finir, parce qu’on a bien le droit de rigoler…

Le système monétaire est mort, la finance est folle…

Quelques mots pour vous expliquer que vous devez vous intéresser à la vidéo qui termine cet article, malgré sa longueur, parce que nous sommes tous concernés par les retombées que ce petit monde très privé est en mesure de faire pleuvoir sur nos têtes….

Le monde du trading tel que nous le connaissions est hasbeen. La nouvelle manière de spéculer est totalement robotisée, c’est la raison pour laquelle vous allez entendre parler de mathématiques, de physique, d’algorithmes, mais aussi de « fraudes », du manque d’efficacité dans la surveillance, et de l’irréalité des sanctions…

C’est, à mon avis, ce qui fait que nous risquons essentiellement d’avoir un crash dans les mois qui viennent, dont les conséquences seraient désastreuses pour tous (pas seulement pour les riches comme on serait tentés de le croire) ; et cela en raison de la rupture de paiement des salaires ou des retraites.  Par contre, je n’arrive toujours à accepter l’idée d’une théorie des complots initiée par la finance. Quoi que je ne puisse l’exclure non plus… Mais je crois surtout qu’il faudrait plutôt s’inquiéter d’un terrorisme tout court, financier, puisque cela semble si facile, et des moyens de son financement !

Je ne crois pas non plus qu’un trader isolé pourrait à lui tout seul provoquer un cataclysme économique international tel que l’effondrement d’une ou plusieurs monnaies. Mais sa principale nuisance réside dans le risque sur les sociétés contre lesquelles il spécule, et les emplois menacés in fine !

Mais vous apprendrez également qu’il y a un moyen de l’éviter, encore heureux, puisque les places boursières peuvent encore fermer quelques secondes pour bloquer le système en déroute…

Vous découvrirez encore (elle est bien bonne celle-là) avec plaisir j’en suis certaine, que le financement de la recherche par l’État, fait partie du pactole que vous versez aux banques. Il y a en outre un passage sur la BNP, ou la Société Générale, avec son petit Bouton.. De là à devenir supportrice de Jérôme Kerviel, il n’y a qu’un pas que je m’empresse de franchir ici !

Et au final, vous apprendrez que le gouvernement précédent n’a rien fait contre cette dérive, contrairement à ce qui avait été dit. Que l’actuel locataire de l’Élisée est, avec tous ses compères, lié à la sphère Bilderberg, consorts et autres affidés…. Alors, que croyez-vous qu’il va faire ?